Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap que l’on n’a pas le droit de bouger!
Les différents moyens de transport vous permettent de vous déplacer. Il suffit juste de connaître quelques règles simples.
En voiture
Le permis de conduire
Une personne en situation de handicap peut passer son permis de conduire ou continuer à conduire.
Dans un premier temps, il faudra obligatoirement prendre rendez-vous auprès d’un médecin agréé par la préfecture qui vérifiera votre aptitude physique, cognitive et sensorielle à conduire. Ce dernier est en charge de vous délivrer votre attestation à la conduite.
- L’obtention du permis de conduire pour voiture aménagée
L’épreuve théorique est commune à tous les candidats.
Vous devrez passer l’épreuve pratique dans une auto-école spécialisée dans l’enseignement de la conduite sur véhicules aménagés. - Vous avez déjà votre permis de conduire
L’épreuve théorique n’est pas à repasser.
Il est nécessaire de régulariser son autorisation de conduite auprès d’une auto-école spécialisée dans l’enseignement de la conduite sur véhicules aménagés.
A savoir :
- Le médecin vous délivrera votre attestation à la conduite pour une durée maximum de 5 ans. C’est lui qui décide de la durée de votre attestation. Cette visite est à refaire à la date d’expiration de votre attestation pour son renouvellement. Passé soixante ans, la visite médicale doit se faire tous les deux ans.
- Si vous ne possédez pas d’attestation à la conduite, votre assureur ne vous remboursera pas les frais en cas d’accident.
La modification de l’accessibilité du véhicule
Il sera peut-être nécessaire d’aménager le véhicule que ce soit pour vous en tant que conducteur ou en tant que passager.
De nombreuses solutions existent : porte escamotable, marchepied, plateau de transfert, embase pivotante de siège, soulève-personne, bras articulé pour charger le fauteuil à l’arrière du véhicule ou dans un coffre de toit adapté, rampe d’accès, plateformes élévatrices, …
Le poste de conduite peut également être modifié : boule ou fourche au volant, accélérateur-frein au volant, fonctions électriques (feux de signalisation, klaxon, essuie-glaces, …) déportées sur l’appui-tête ou dans la portière, …
Toutes les modifications structurelles du véhicule nécessitent que celui-ci soit ensuite homologué ; cela donne lieu à l’émission d’une carte grise portant la mention « handicap ».
Attention : si la personne est transportée dans son fauteuil, il est impératif que le fauteuil soit arrimé par des points d’ancrage et que la personne porte une ceinture de sécurité adaptée. Un appui-tête sur le fauteuil est très fortement recommandé pour éviter le « coup du lapin » en cas de choc.
La carte mobilité inclusion
La carte mobilité inclusion mention stationnement vous permet de stationner gratuitement sur les places de parking réservées « handicapés » mais aussi sur l’ensemble des places de parking payantes (attention dans certaines communes, il faut quand même prendre un ticket de stationnement virtuel pour éviter une amende à contester par la suite).
Liens utiles :
Témoignages :
En transport en commun
En train
En avion
Avant toute réservation, renseignez-vous auprès de la compagnie aérienne avec laquelle vous souhaitez voyager ; certains services pour les personnes à mobilité réduite sont payants.
Pour Air France, vous pouvez réserver votre vol en ligne, vous adresser à une agence Air France ou contacter Saphir , service d’assistance aux passagers à mobilité réduite. Attention : la demande d’assistance doit être faite au moins 48 heures avant votre départ.
A la réservation, il faut donner les dimensions de son fauteuil (hauteur, longueur, largeur, poids). Si vous voyagez avec votre fauteuil électrique, les seuls acceptés sont ceux qui ont des batteries sèches.
Avancer ensemble,
C’est aussi pouvoir compter sur votre aide !